Roses, jasmins, iris, lilas, volubilis, ;
Cerisiers du Japon et jeunes arbousiers,
Colorant le matin de leurs chants printaniers
Adornent mon jardin de vivants ex libris.
Abeilles et frelons s’y disputant les lys,
Piétinent les pistils sans aucune pitié,
Alors que, s’échappant des pages d’un herbier,
Un papillon de nuit dévore un myosotis.
Solitaire et pensif, un arôme
somnole
Sous le dais argenté d’un antique olivier,
Dont l’ombre de satin imite
l’Acropole. .
Dans mon jardin aussi, le soleil a planté ,
Une pure fontaine, comme un encrier,
Où je plonge ma plume et bois l’éternité.
Francis Etienne Sicard